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Clara Chappaz, femme d’avenir dans le gouvernement Barnier

23 septembre 2024

Carole Bellemare

Photo : DR

Après avoir dirigé la mission French Tech, elle se voit confier l’IA et le Numérique

Ca y est, elle entre de plain pied dans la sphère politique  : à 34 ans, Clara Chappaz décroche son premier fauteuil de secrétaire d’Etat, et non des moindres, puisque le portefeuille comprend à la fois intelligence artificielle et numérique. Un job nouveau dans le gouvernement puisque ce secrétariat d’Etat,  précédemment dévolu à Marina Ferrari, n’était dédié qu’au seul numérique. Autre nouveauté aussi, il est désormais rattaché au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche


Clara Chappaz a convaincu précédemment en dirigeant la mission French Tech défendant l’écosystème des start-up, au sein de Bercy. Son activisme y a été remarqué autant que ses convictions et son parcours mené au pas de charge où cette sportive et mère de famille a enchainé les expériences en France et à l’étranger. Bon sang ne saurait mentir : Clara Chappaz est la fille de Pierre Chappaz, ancien d’IBM devenu serial entrepreneur (Kelkoo ,Teads). Un visionnaire passionné qui ne comptait pas ses heures, comme elle qui est convaincue que la France n’a rien à envier à la Silicon Valley en matière d’innovation et comme berceau de jeunes pousses prometteuses.


Polyglotte et globe trotteuse, Clara Chappaz, qui a notamment travaillé en Asie est une "grosse tête" comme on dit. L’ancienne bonne élève, estampillée Essec et Harvard, est piquée d’innovation même si elle a aussi les pieds bien sur terre. Elle aime rappeler ses racines simples de petite-fille d’employé des postes, d’ouvrier et d’agriculteur (reconverti tout de même en prof de maths...). 


Elle crée d’abord un site de vente de vêtements de seconde main pour enfants aux Etats-Unis, puis rallie la plateforme-catalogue Lyst en Grande Bretagne, avant de revenir en France diriger les opérations du site Vestiaire Collective. C’est là qu’en 2021, alors qu’elle est enceinte, on vient la chercher pour piloter et renforcer  la mission French Tech.


Avec la nomination aujourd’hui  de cette battante, convaincue que les start-up ont une vraie responsabilité face aux enjeux écologiques et sociétaux, c’est tout l’écosystème des start up qui se voit rassuré.

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