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Un directeur de la création pour les restaurants branchés Paris Society

27 février 2023

Carole Bellemare

Photo : DR

Sous l’égide d’Accor, Antoine Ménard est promu à ce poste aux côtés du président-fondateur Laurent de Gourcuff et du DG Sébastien Pacault.

Voilà une casquette inédite pour un groupe d’hospitality. Deux mois après avoir être passé dans sa totalité dans le giron du géant Accor, le groupe de restauration haut de gamme et branché Paris Society crèe un poste de chief creative officer, inédit dans le secteur et emprunté au monde du luxe. 


Les duos CEO- directeur artistique sont indissociables aux commandes des grandes maisons.

Ce sera le cas aussi désormais pour le groupe fondé et présidé par Laurent de Gourcuff , où, au côté également du directeur général Sébastien Pacault (reconduit aussi pour cinq ans), Antoine Ménard, qui prend le nouveau job, formera un trio complémentaire avec les deux dirigeants. « Laurent a un profil d’entrepreneur-développeur, Sébastien un profil de financier et moi de créatif » , souligne le trentenaire au profil atypique qui a accompagné depuis cinq ans la montée en puissance du groupe aux douze marques ( Gigi, Bambini, Coco, Piaf...).


Formé sur le terrain à l’hospitality et diplômé de l’Ecole Savignac, celui qui oeuvra pour Alain Ducasse, Isidore Partouche et Jean-Louis Costes était à la tête d’un cabinet de consulting quand, il y a cinq ans, Laurent de Gourcuff lui a proposé d’intégrer l’aventure de Paris Society comme director New Business, puis comme chief operating officer. Il apportait un regard neuf, transversal et iconoclaste à l’ex- groupe Noctis qu’accompagna aussi un temps la Caisse des Dépôts et dont il a contribué à faire plus globalement un champion de «l’art de recevoir à la française» . Des restaurants mais pas seulement... 

« On a changé le visage de la restauration parisienne ». Antoine Ménard s’est attaché a développer l’ADN et l’identité de chaque établissement en élargissant le territoire de chaque marque.


Aujourd’hui, avec Accor et la filiale Ennismore, il se félicite « d’avoir une liberté totale » dans sa démarche de développement et de créativité. Cela alors que le groupe qui vient d’ouvrir le Dar Mima à l’Institut du monde arabe, entame la restructuration de l’Abbaye des Vaux de Cernay et développe Dubai et Londres, passe la surmultipliée, fort de la puissance de feu du nouvel actionnaire. L’objectif : doubler de taille d’ici trois ans.

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